ENVIRONNEMENT
Restaurer les forets naturelles et conserver la biodiversite
Madagascar possède une biodiversité unique et exceptionnelle, abritant de nombreuses espèces endémiques comme les lémuriens, les caméléons et baobabs. Environ 80 % des espèces de l'île ne se trouvent nulle part ailleurs, faisant de Madagascar une priorité mondiale pour la conservation. Cependant, cette biodiversité est menacée par la déforestation, l'agriculture sur brûlis, l'exploitation illégale des ressources naturelles, et le changement climatique. Ces menaces perturbent les écosystèmes locaux et peuvent avoir des conséquences graves sur la biodiversité mondiale. La protection de Madagascar est cruciale pour préserver ces richesses écologiques et culturelles.

Ce que nous faisons

Restauration et protection des forêts
Le projet de restauration des forêts vise à réhabiliter les terres dégradées et à protéger la biodiversité, en impliquant les communautés locales dans des activités comme la création de pépinières, la collecte de graines, et des patrouilles renforcées pour prévenir la déforestation. Des technologies modernes, comme des GPS et des drones, sont utilisées pour collecter et analyser des données sur les écosystèmes. Des pare-feu sont également installés pour protéger les jeunes plants contre les incendies.
Gestion durable et agroforesterie
L'initiative cherche également à améliorer la gestion des ressources naturelles et la durabilité des terres agricoles par des techniques agroforestières, et en formant les communautés locales à la gestion forestière et à l'agroforesterie. Des partenariats avec l'Université de Madagascar permettent d'explorer des solutions pour la conservation des espèces endémiques.
Renforcement de la résilience communautaire
Pour renforcer la résilience des communautés, des sites de démonstration sont établis pour promouvoir des pratiques agricoles durables, et des systèmes d'épargne ont été créés pour améliorer leur autonomie financière. Enfin, un programme 'semences contre travail' aide les ménages à participer à la restauration forestière tout en améliorant leur sécurité alimentaire.
Nos impacts en chiffres
Arbres plantés
pour la reforestation
Surfaces restaurées
de terres restaurées
Communautés de base soutenues
communautés de base
Pare-feu installés
pour la protection
Nos Actions sur le terrain
FEMMES ACTIVES DANS LA CONSERVATION DE LA FORÊT DE TAPIA FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Ny Tanintsika a lancé ce projet financé par l'Ambassade de France pour valoriser la contribution des femmes à la conservation de la forêt de Tapia et renforcer leur résilience face au changement climatique.
L'objectif est de renforcer les capacités des femmes membres des COBA gestionnaires de la forêt de Tapia, notamment en matière de transformation de la soie et de compréhension des effets du changement climatique.
Le projet vise également à valoriser les ressources de la forêt de Tapia, notamment en améliorant la production agricole grâce à la fabrication de fumiers organiques à partir des matières fécales des vers à soie sauvage.
Les femmes, agents de développement
Pour améliorer leurs sources de revenus, 50 femmes bénéficient de formations sur la préparation de la soie brute, la filature, la teinture et le tissage. Un système financier de proximité est mis en place pour soutenir le développement des activités génératrices de revenus liées à la soie et à la production de fumiers organiques. Plus de 260 membres ont accès à une formation en gestion financière et à des opportunités d’investissement.
Les femmes, actrices clés dans la conservation de la forêt de Tapia
Les femmes sont davantage impliquées dans la conservation de la forêt de Tapia et dans le repeuplement de la population de vers à soie sauvage (landibe). Le centre de grainage d'Ampiaka produit des œufs et des vers, partagés avec les ménages pour l'élevage à domicile et déposés dans les forêts avoisinantes. Les vers sont nourris avec les feuilles de Tapia dans le centre.
Promotion de l’engrais biologique
Une étude a été menée avec l’Institut Supérieur Agricole Ambositra sur la composition des excréments des vers à soie sauvage pour la production de fumier. Les membres des communautés ont été formés à l’agroécologie, avec pour objectif de restaurer la fertilité des sols en utilisant des engrais biologiques.
BUILDING COMMUNITY-LED CLIMATE RESILIENCE IN COFAV
Ce projet, financé par le Critical Ecosystem Partnership Fund, intervient dans plusieurs communes des districts d’Ikongo et d’Ambalavao pour protéger les forêts naturelles face au changement climatique.
Le corridor forestier Ambositra Vondrozo (COFAV) et le corridor Forestier Fandriana Marolambo abritent des faunes et flores uniques, mais sont sous de considérables menaces. La restauration des forêts et des paysages est essentielle pour leur protection.
Cela commence par le renforcement de la gouvernance forestière, la promotion de l’agroforesterie et le renforcement de la résilience de la communauté.
Restauration forestière et reforestation
Pour répondre aux besoins humains en bois, 8 500 jeunes plants d'Eucalyptus et d'Acacia ont été plantés par les communautés. 340 ha de forêt ont été restaurés avec plus de 132 000 pieds d'arbres autochtones transplantés. 34 pépinières ont été installées, avec 68 pépiniéristes et agents phénologiques identifiés pour leur entretien.
Agroforesterie intelligente face au climat
28 parcelles d'inspiration agroforestière ont été mises en place et sont désormais opérationnelles sur des terrains dégradés ou abandonnés.
Suivi écologique et couverture forestière
Un total de 140 jeunes ont été identifiés pour participer au suivi écologique, chargés de suivre l'évolution de la couverture forestière et de contribuer à la préservation de l'environnement.
APPUI AUX COMMUNAUTÉS DE BASE D’ANKARINORO FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Ny Tanintsika, avec le soutien du Critical Ecosystem Partnership Fund, met en œuvre ce projet pour accroître la résilience des écosystèmes et des populations locales face aux effets du changement climatique dans la commune rurale d’Ankarinoro.
Le projet se concentre sur des zones clés de biodiversité et travaille avec trois communautés de base (COBA) : Ravinala, Soanierana, et Tsinjolavitra, qui gèrent 5884 hectares de forêts.
Pour garantir la résilience de l’écosystème, le projet met l’accent sur le renforcement de la capacité organisationnelle des COBA et la restauration forestière. 12 agents de suivi phénologique et écologique ont été désignés pour un suivi régulier des pressions et menaces.
Aménagement des terrains pour l’agroforesterie
La technique de l’agroforesterie a été introduite au niveau des ménages pour renforcer la résilience de l’écosystème et des communautés. Des terrains de démonstration ont été aménagés dans des zones de culture sur brûlis (tavy) pour sensibiliser et former les ménages à adopter cette pratique sur leurs propres terres.
Renforcement de la résilience de la communauté
Des formations ont été organisées sur l’utilisation du compost pour améliorer la production agricole grâce aux engrais biologiques. Des groupes d’épargne et de crédit ont été créés dans les villages, permettant aux membres d’épargner et d’obtenir des crédits à un taux d’intérêt minimal, favorisant ainsi l'esprit entrepreneurial.